La 9ᵉ édition du Salon international de l’agriculture et de l’agroalimentaire de Yaoundé (SIALY) s’ouvre officiellement ce mercredi au Musée national. Pendant une semaine, l’événement réunira agriculteurs, éleveurs, producteurs et chefs d’entreprise autour de la question centrale de l’import-substitution.
Le SIALY se positionne comme une véritable plateforme de rencontres et d’échanges entre les acteurs du secteur agro-pastoral. L’objectif principal : valoriser les savoir-faire locaux, promouvoir les produits « made in Cameroon » et encourager la transformation locale. « Promouvoir nos entreprises, c’est aussi promouvoir nos agriculteurs et nos éleveurs », explique la promotrice du salon. Cette édition met résolument l’accent sur l’agriculture et l’agroalimentaire comme piliers de la politique nationale de réduction des importations. Sur les stands, les visiteurs découvriront une gamme variée d’équipements agricoles : des machines pour défricher, semer ou transformer, des engrais, des semences, bref, tout le nécessaire pour améliorer la productivité et renforcer l’autonomie alimentaire.
« Le chef de l’État nous appelle à réduire nos importations, à transformer davantage et à consommer ce que nous produisons localement, pour ne plus dépendre systématiquement des importations de poisson, de riz ou de viande », poursuit-elle. Mais la dynamique rencontre encore quelques obstacles, notamment en matière de conditionnement. « Pour exporter, nos produits doivent répondre aux normes internationales, y compris au niveau de l’emballage », reconnaît-on dans les allées du salon. En dépit de ces défis, le SIALY continue de s’affirmer comme une vitrine d’opportunités pour les producteurs locaux et un levier stratégique pour impulser une agriculture durable et compétitive au Cameroun.
