Comment s’est produit le choix du sujet du magazine qui a été sacré aux AUB Media Awards ?
C’est une histoire vraiment fascinante et inspirante ! Le projet de produire le magazine « Dzu Zok, le village dans la ville » est né d’une rencontre enrichissante et d’une belle découverte. Tout a commencé il y a pratiquement un an, lorsque ma chère aînée et collègue Marie Françoise Ewolo de CRTV Poste National a eu l’idée de me mettre en contact avec des personnes formidables, à savoir le couple Mendounga (Tita et Karen), Jean Claude Michel Mbida et le talentueux artiste plasticien Ndzanael. Lors de notre rencontre, ils m’ont présenté leur projet passionnant de restauration du village Dzu Zok, situé en plein cœur du quartier Ekié, dans le 4ème arrondissement de Yaoundé. Ce projet de restauration est vraiment unique et innovant, car il vise à préserver l’espace vert, à produire des fresques murales et des sculptures qui reflètent l’identité culturelle du village. Ce village, niché au sein d’un quartier urbain dynamique qui accueille des Camerounais de tous les horizons, présente un contraste fascinant entre tradition et modernité. Les habitants du village ont réussi à maintenir leurs traditions et leurs coutumes tout en s’adaptant à la vie urbaine moderne. Cette coexistence entre tradition et modernité est vraiment inspirante et mérite d’être partagée avec un large public. Cette rencontre a été l’étincelle qui a déclenché l’idée de créer un magazine qui mettrait en valeur ce projet unique et la coexistence entre tradition et modernité urbaine. Nous avons vu une opportunité de partager avec le public l’histoire et la culture de ce village, ainsi que les efforts du couple Mendounga pour préserver et promouvoir son patrimoine. Le résultat de ce projet a dépassé nos attentes, puisque le magazine « Dzu Zok, le village dans la ville » a remporté le prix du Meilleur Magazine TV aux Aub Media Awards 2025 à Abidjan en Côte d’Ivoire. C’est une grande fierté pour toute l’équipe qui a travaillé sur ce projet, et nous sommes ravis de partager cette histoire avec le public. Cette récompense est un témoignage de la qualité et de l’impact de notre travail, et nous sommes fiers d’avoir pu contribuer à la promotion de la culture camerounaise.
Qu’est ce qui selon vous fait la particularité de votre magazine?
Tout d’abord, l’originalité du sujet est frappante, car le village Dzu Zok présente un contraste fascinant entre tradition et modernité urbaine, offrant une perspective inédite sur la vie culturelle camerounaise. Ensuite, la richesse culturelle est mise en valeur à travers l’histoire du village et les efforts du couple Mendounga pour préserver et promouvoir son patrimoine, donnant ainsi une profondeur historique et culturelle au magazine. De plus, la qualité de la production est remarquable, avec des images et des témoignages qui donnent vie à l’histoire du village, permettant aux téléspectateurs de s’immerger dans l’univers de Dzu Zok. Le magazine met également en lumière l’impact communautaire du village, qui est un lieu de vie et de rencontre pour les habitants du quartier, contribuant ainsi à la cohésion sociale et culturelle de la communauté. Enfin, la créativité et l’innovation qui caractérisent le projet de restauration du village Dzu Zok sont mises en valeur, faisant de ce magazine un exemple de journalisme créatif et innovant.
Vous êtes lauréat de ce prix quel est votre sentiment après ce sacre ?
Je suis vraiment ravi et honoré de ce prix! C’est un sentiment de grande fierté et de joie. Toute l’équipe qui a travaillé sur le magazine “Dzu Zok, le village dans la ville” a fourni un effort incroyable pour mettre en valeur l’histoire et la culture de ce village unique. Ce prix est une reconnaissance de notre travail et une validation de notre passion pour la promotion de la culture camerounaise. Je suis reconnaissant envers les organisateurs des AUB Media Awards 2025 pour cette distinction et envers toute l’équipe pour son dévouement et sa créativité. C’est un encouragement pour continuer à produire des contenus de qualité qui mettent en valeur la richesse culturelle de notre pays.
C’est un trophée de plus, une reconnaissance de plus de vos pairs. Est-ce à dire que M. Eric Christian Nya ne se fixe aucune limite ?
C’est effectivement une reconnaissance supplémentaire de mon travail, et je suis très fier de cela. En ce qui concerne les limites, je dirais que je suis toujours motivé pour aller plus loin et explorer de nouvelles idées. Je ne me fixe pas de limites précises, mais je suis guidé par ma passion pour la création de contenus de qualité qui valorisent la culture camerounaise. Chaque projet est une nouvelle opportunité de grandir et de repousser mes propres limites. Je suis donc prêt à relever de nouveaux défis et à continuer à innover dans mon domaine.