Le 27 mai 2025, deuxième jour du déroulement des épreuves écrites du Baccalauréat de l’Enseignement Secondaire Général (ESG), le dispositif sécuritaire est renforcé dans les différents sous-centres d’examen.
Dès l’aube, les surveillants généraux étaient en poste, accueillant les candidats avec rigueur. Avant d’accéder aux salles d’examen, les élèves ont été soumis à des contrôles stricts, créant une ambiance électrique marquée par l’angoisse de l’enjeu. Chaque candidat a fait l’objet d’une vérification minutieuse de son uniforme et de son matériel de composition. Les surveillants étaient particulièrement vigilants à la recherche de « cartouches » ou autres dispositifs de tricherie.
Après le passage du portail principal, une seconde phase de fouille, plus approfondie, attendait les candidats. Cette rigueur a suscité diverses réactions. Certains candidats ont exprimé leur stress, tandis que d’autres considèrent ces mesures comme une routine nécessaire. Une candidate, Larissa Edou, passant l’examen pour la troisième fois, a partagé son anxiété : « J’ai tellement peur de cette session, car c’est la 3e fois que je fais cet examen. Et en plus cette année, le ministre a souligné que seuls ceux ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 10 seront admis. Du coup j’ai peur, car les corrections seront rudes ».
Pour cette journée, les candidats des séries littéraires ont affronté les épreuves de Philosophie, d’Anglais et d’Éducation Physique et Sportive (EPS) théorique. Les séries scientifiques C et D ont composé en Mathématiques, Anglais et EPS théorique. Les épreuves écrites s’achèveront le samedi 31 mai 2025 avec les épreuves facultatives, notamment le dessin.
Ces mesures renforcées de sécurité interviennent dans un contexte où des soupçons de fuites d’épreuves ont été évoqués lors des sessions précédentes. Les autorités éducatives, conscientes de ces enjeux, ont intensifié les contrôles pour garantir l’intégrité des examens.