Depuis le début des vacances, de nombreux cas d’agressions sont observés dans la ville de Yaoundé. De nombreux vacanciers en sont victimes dans les quartiers de Yaoundé, la vigilance est de mise.
Les agresseurs utilisent des techniques simples pendant cette période. Ils exploitent la baisse de vigilance et la fréquentation accrue des jeunes dans les lieux publics à des heures tardives pour commettre leurs forfaits. Ils usent ainsi de ruses, allant de l’embuscade aux paroles enjôleuses, pour piéger leurs victimes. Face à cette recrudescence de violence, la sécurité pendant les vacances scolaires doit devenir une priorité. L’adoption de bonnes mesures est ainsi primordiale. Avoir conscience de la dangerosité de l’environnement actuel est déjà un premier pas pour éviter ce phénomène : « Depuis que j’ai été agresser à la brique, quand j’y vais avec mes amis, je fais plus attention à mon sac et j’essaye de ne pas attirer les regards », affirme, Solange A. une victime.
Cette prise de conscience permet d’anticiper les comportements suspects et d’éviter les situations à risque. Il est également conseillé d’éviter certains quartiers reconnus pour leur forte criminalité à des heures tardives. Une mesure adoptée par Kendrick Ambella, « Il y a certains où j’évite de m’aventurer à certaines heures. Car, c’est à des heures indues que les agresseurs commettent le plus ces forfait », explique-t-il. Les parents également ne sont pas en reste pour accompagner leurs progénitures sur les bonnes pratiques à adopter : être informer des déplacements de son enfant, privilégier la communication « enfant-parents », instaurer des couvres feu pour et signaler immédiatement tout comportement suspect aux autorités proche de notre domicile. De plus, la collaboration entre les forces de sécurité locales et la population doit être renforcée pour pouvoir démantelé ces réseaux criminels. Toutes ces mesures permettront ainsi de créer un environnement sûr, garantissant aux jeunes des vacances paisibles, loin des dangers qui les guettent.
Comme cela a été le cas au quartier le quartier Fougerolle à Yaoundé où le corps sans vie de Manuella Manga Nyandomo, étudiante de 24 ans à l’Université de Yaoundé II, a été retrouvé nu et mutilé. La jeune femme avait été vue pour la dernière fois le vendredi 20 juin non loin du stade Amadou Ahidjo avant de disparaître. Ses ravisseurs ont contacté ses proches pour réclamer une rançon de 1 800 000 FCFA qui n’a malheureusement pas permis de la sauver. Une autre victime tout aussi jeune au quartier Nkoabang, a été retrouvée le 7 juin 2025. Même si l’identité de la victime reste à ce jour inconnue, il a été établi qu’il s’agirait d’un adolescent âgé de 16 ou 17 ans.