Huit étudiants pionniers ont présenté leurs travaux de recherche le 20 juillet 2025, aux côtés de douze Masters en Histoire, témoignant ainsi de la réussite et de la vitalité de ce nouveau cursus.
D’après les informations recueillies sur le site de l’université de Dschang, cinq ans après l’intégration audacieuse de la filière Archéologie au sein de son Département d’Histoire, cette institution s’apprête a marqué un tournant historique avec la soutenance de sa toute première promotion de Maîtres-Archéologues. L’introduction de l’archéologie avait suscité un enthousiasme certain, mais également des interrogations légitimes quant à la faisabilité d’une telle formation, souvent perçue comme exigeante en ressources humaines et logistiques.
Cependant, le Département d’Histoire a su relever ce défi avec brio, grâce notamment à l’expertise de sa Cheffe de Département, la Professeure Fouellefack Kana Célestine, elle-même archéologue de renom. Elle est épaulée par une équipe pédagogique dévouée, comprenant le Professeur Yakam Yola A Juma, Maître de conférences, la Docteure Anafack Fofack Inès Valérie, et le Docteur Edong Léopold, tous chargés de cours. Ces soutenances revêtent une importance particulière, car la majeure partie des sujets présentés se positionnent comme des travaux d’introduction ou des recherches pionnières dans leurs domaines respectifs. Cette démarche heuristique est une véritable source de fierté pour le département, marquant un rôle de défricheurs et de pionniers pour ces jeunes chercheurs.
Les travaux de terrain d’un grand nombre de ces candidats ont été menés dans des groupements emblématiques tels que Foto et Foréké-Dschang. La Chefferie Toula Ndizon, située à proximité de l’Université de Dschang, a généreusement ouvert ses portes, offrant un espace précieux pour la pratique et la recherche archéologique de ces étudiants. Cette première cuvée de Masters en Archéologie est une preuve éclatante de la vision et de l’engagement de l’Université de Dschang à former une nouvelle génération de professionnels capables de contribuer à la valorisation du riche patrimoine culturel du Cameroun.