Le Cameroun a perdu une légende de la musique le 20 septembre 2024. Meva’a Martin Magloire, connu sous le nom d’Aijo Mamadou est mort à 62 ans.
L’artiste emblématique surnommé le « Lion Blanc », est décédé au CHU de Yaoundé après une longue lutte contre la maladie. Aijo Mamadou était surtout célèbre pour son tube « Levez les doigts », un véritable hymne qui a traversé les générations. Avec sa voix puissante et ses textes poignants, il a su capturer l’âme du Bikutsi, alliant traditions africaines et sonorités modernes.
Son parcours musical est jalonné de succès, avec des albums emblématiques comme « Amour à 100% », « Etat d’urgence » et « Tara Zamba », son dernier opus sorti en 2022. Né le 28 juillet 1962 à Nanga Eboko, Aijo Mamadou a d’abord été attiré par le sport, notamment la boxe. Cependant, la musique a rapidement pris le pas, lui permettant de se forger une identité unique. Son talent exceptionnel lui a valu une place de choix dans le cœur des Camerounais, mais aussi sur la scène internationale. Au cours de ses derniers jours, la communauté artistique s’est mobilisée pour lui apporter son soutien, mais malgré les efforts, il n’a pas pu surmonter sa maladie. Son décès a suscité une onde de choc, de nombreux artistes et fans rendant hommage à son immense talent et à son charisme.
Les réseaux sociaux ont été inondés de messages de condoléances, témoignant de l’impact qu’il a eu sur tant de vies. Aijo Mamadou ne sera pas seulement honoré pour ses succès musicaux, mais aussi pour sa capacité à rassembler les gens autour de sa musique. Il a souvent exprimé son désir de voir le public soutenir les artistes de leur vivant, une pensée qui résonne encore plus aujourd’hui.
En ce jour de deuil, nous adressons nos pensées les plus sincères à sa famille, à ses amis et à tous ceux qui ont été touchés par son art. Le Cameroun pleure la perte d’un monument de la musique, mais son héritage continuera de vibrer à travers les notes et les souvenirs qu’il laisse derrière lui. Aijo Mamadou, le Lion Blanc, repose désormais en paix, mais sa musique vivra à jamais.
