À la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines (Falsh) de l’Université de Bertoua, un nouveau logiciel sera utilisé pour contrôler systématiquement tous les travaux de mémoire avant l’autorisation de soutenir les candidats.
Il n’est plus possible de faire du copier-coller à la Falsh de l’Université de Bertoua. Tous les mémoires de Master soumis pour les soutenances devront désormais passer par un logiciel anti-plagiat avant d’obtenir l’autorisation de soutenir. Ce dispositif vise à garantir l’originalité des travaux et à s’assurer qu’ils respectent les normes académiques en vigueur. L’information a été confirmée par le Vice-recteur de l’université, le professeur Christian Tsala Tsala, chargé des enseignements, de la professionnalisation, et du développement technologique, de l’information et de la communication.
« Cette initiative vise à promouvoir l’intégrité académique au sein de notre institution », a-t-il déclaré. Avec cette mesure, l’Université de Bertoua rejoint ainsi l’Université de Yaoundé II-Soa, qui a été pionnière dans la mise en place d’un tel dispositif en 2021 pour les travaux de master et doctorat. L’initiative est largement saluée par les acteurs du milieu universitaire, qui y voient un moyen efficace de préserver l’authenticité des recherches et de promouvoir une véritable culture scientifique. Josué Madine, doctorant à l’Université de Ngaoundéré, appuie cette démarche : « En tant que chercheur, il est inconcevable de recourir au plagiat.
La recherche est un processus intellectuel exigeant, reposant sur l’intégrité et la rigueur. Copier-coller ne fait que trahir ces principes fondamentaux. L’initiative de l’Université de Bertoua est une avancée importante pour garantir la qualité des travaux scientifiques et la professionnalisation des étudiants et chercheurs». L’objectif de cette nouvelle politique à l’Université de Bertoua est clair : éradiquer le plagiat, promouvoir l’authenticité des travaux de recherche et renforcer l’éthique académique. Un pas de plus vers une formation rigoureuse et respectueuse des normes, qui devrait inspirer d’autres établissements d’enseignement supérieur à adopter des mesures similaires.
