Depuis janvier 2025, Guy Alain Mboka a lancé un concept simple : offrir à des prix réduits un accès à des sites de streaming populaires. Ses services lui permettent de faire un chiffre d’affaires variant entre 50 000 et 60 000 Fcfa par mois.
À l’ère du tout numérique, les plateformes de streaming sont devenues incontournables pour les amateurs de films, séries et documentaires. Pourtant, l’accès à ces services reste limité pour bon nombre d’internautes camerounais, souvent freinés par le coût élevé des abonnements ou la complexité des moyens de paiement. C’est dans ce contexte, que Guy, un jeune entrepreneur, a décidé de lancer son activité baptisée simplement « Streaming en ligne ». « Les moyens de paiement comme les cartes bancaires ne sont pas accessibles à tous ici. Je me suis dit que je pouvais utiliser ma propre accessibilité pour rendre ce service aux autres, tout en arrondissant mes fins de mois », explique-t-il. Le principe est clair : contre une modique somme d’argent, les clients peuvent suivre leurs émissions ou séries préférées sans avoir à se soucier des barrières techniques ou des coûts exorbitants.
Grâce à une présence active sur les réseaux sociaux, Alain Guy promeut ses offres et attire chaque mois une clientèle fidèle, ce qui lui permet de générer entre 50 000 et 60 000 FCFA de chiffre d’affaires mensuel, en fonction de l’intensité de ses campagnes publicitaires. Ses clients peuvent Profiter des abonnements streaming premium à petit prix sur leurs plateformes préférées : Netflix (1 mois à 1500 XAF, 2 mois à 3000 XAF, 3 mois à 4000 XAF), Prime Vidéo (1 mois à 2000 XAF, 2 mois à 3500 XAF, 3 mois à 5000 XAF), Spotify (1 mois à 2000 XAF, 2 mois à 3500 XAF, 3 mois à 5000 XAF) et Titans aux mêmes tarifs que Spotify.
Autres plateformes disponibles sur demande telles que Deezer et HBO Max. Il leur garantit fiabilité, rapidité et satisfaction. Ce modèle, basé sur la simplicité et la confiance, séduit. « Le montant à payer est faible, donc les clients n’hésitent pas à tenter. Et de mon côté, je m’assure toujours de leur fournir ce que je promets.
C’est gagnant-gagnant », souligne-t-il. Comme Guy, plusieurs jeunes camerounais se sont engouffrés dans cette brèche numérique, voyant dans le streaming low-cost un moyen accessible de se lancer dans l’auto-emploi. Bien que l’activité évolue encore dans une certaine zone grise en termes de réglementation, elle témoigne d’une ingéniosité grandissante chez une jeunesse prête à créer ses propres opportunités dans un environnement économique parfois contraignant.
Plus qu’un simple business, Streaming en ligne est donc aussi le reflet d’une adaptation locale à des usages numériques globaux. Une initiative jeune, souple et résolument connectée à son temps.