Ces startups financées par le Fonds Équipe France de l’Ambassade de France au Cameroun ont été visitées les 29 et 30 septembre 2025 dans la capitale régionale de l’Adamaoua.
Le Projet Start-Up 237 poursuit son tour d’évaluation des initiatives soutenues depuis 2023. À Ngaoundéré, une délégation conjointe de l’Ambassade de France et de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), conduite par Donald Boulelou, chef de mission, a passé en revue sept start-ups locales. Parmi elles, six sont issues de l’incubateur de l’Institut Universitaire de Technologie (IUT) de l’Université de Ngaoundéré.
Malgré des défis structurels et économiques, ces jeunes entreprises témoignent d’une forte résilience, créent de la valeur et génèrent de l’emploi, illustrant l’ambition entrepreneuriale d’une jeunesse en quête d’innovation. La tournée a débuté chez Maths 237, fondée par Yannick Kouakep Tchatchué, qui développe des solutions numériques pour l’éducation, une couveuse d’œufs et un cosmétique baptisé Baume Rose. Elle s’est poursuivie avec Ets Mixo, spécialisée dans la transformation agroalimentaire, puis chez Ets Hayatou Maïgari’s Biofarm, également active dans l’agro-industrie.
Zuciya, seule entreprise hors incubateur, s’est démarquée par la transformation du gingembre en jus et en poudre. Le projet Wems, porté par Joël Freddy Katchouagang Pouambe, a présenté son approche mêlant énergies renouvelables et agriculture durable. De son côté, Ets Ntaba Composites valorise les sciures de bois pour fabriquer palettes, meubles et fournitures en bois-plastique. Le périple s’est achevé au Wang Math Center, actif dans l’agropastoral, les énergies vertes et le BTP.
Cette mission de suivi illustre la volonté de renforcer l’accompagnement des jeunes entrepreneurs et d’évaluer l’impact des financements alloués, tout en mettant en avant le rôle des incubateurs universitaires comme leviers du développement économique régional. Lancé en 2023, le projet Start-Up 237 : 100 projets made in Camer, doté d’un budget de 2 millions d’euros, ambitionne de renforcer les incubateurs universitaires, soutenir les jeunes entrepreneurs et créer des passerelles avec le secteur privé.
Porté par l’AUF, l’Ambassade de France et plusieurs ministères, il mobilise 46 mentors, 18 structures d’accompagnement et finance 100 start-ups. Après une participation à plusieurs salons de renom, le programme prépare un concours national de pitch et de nouveaux appels à candidatures. Dans une logique de pérennisation et d’amplification de son impact, il prévoit le lancement du concours Pitch Start-Up 237 avec financements supplémentaires à la clé, la sélection de jeunes pousses pour des événements nationaux et internationaux, ainsi qu’une mobilisation accrue de ressources pour accélérer la croissance des projets.