Le 27 octobre 2025, cette institution a poursuivi sa dynamique de progression à travers des soutenances de thèses mettant en lumière le savoir académique et la qualité de la recherche.
Le campus de Kongola-Djoulgouf-Kodek s’est apparenté à une important rassemblement intellectuel ce lundi, à l’occasion des soutenances de doctorat à l’Université de Maroua. À l’UFD Sciences de l’Homme et de la Société, les candidats ont défendu des thèses aux thématiques ancrées dans les problématiques socio-culturelles du Septentrion camerounais Moussa Oumarou a marqué les esprits avec une thèse sur le syncrétisme religieux au Nord-Cameroun,une étude fouillée sur la cohabitation entre rites ancestraux et pratiques islamiques chez les Mboum, Fali et Guiziga.
Son travail, salué par le jury, apporte un éclairage pertinent sur les dynamiques réligieuses dans cette région partagée entre plusieurs obédiances. De son côté, Élias Ongum Bagos a présenté une étude sur les perceptions de l’environnement de travail des enseignants et leurs impacts sur le rendement professionnel. Un sujet à forte résonance, qui pose des pistes concrètes d’amélioration dans les établissements scolaires de l’Extrême-Nord. Ces soutenances sont l’aboutissement de plusieurs années de travail rigoureux et témoignent du dynamisme de la recherche à Maroua. « Ce sont des thèses d’une grande utilité sociale, menées avec méthode et passion », a reconnu un membre du jury.
Ces succès confirment la trajectoire ascendante de l’Université de Maroua. Malgré sa jeunesse, l’institution s’impose déjà comme un pôle scientifique du Septentrion, favorisant l’émergence d’une recherche connectée aux réalités locales et conforme aux standards académiques internationaux. En valorisant des thématiques pertinentes et en formant des chercheurs engagés, l’Université de Maroua affirme sa mission : produire un savoir utile au développement durable, à partir du Cameroun profond.






























































