Encensé pour ses vertus, critiqué pour ses effets, le savon noir divise. Ce soin ancestral séduit une jeunesse en quête de naturel et d’authenticité.
Utilisé depuis des générations en Afrique et au Moyen-Orient, le savon noir connaît aujourd’hui un véritable retour en grâce dans les routines de soins. Fabriqué à partir de matières végétales, cendres de plantes, huiles naturelles (souvent de palme, de coco ou d’olive) et parfois enrichi en beurre de karité, il est réputé pour ses vertus purifiantes, exfoliantes et apaisantes.
Chez les jeunes, l’engouement est réel. Beaucoup y voient une alternative plus naturelle aux produits éclaircissants ou fortement parfumés. « Je préfère le savon noir, c’est naturel et sans produits chimiques », confie une jeune fille. Le savon noir nettoie les pores en profondeur, élimine les cellules mortes, aide à réguler l’excès de sébum et à réduire les boutons. « J’utilise le savon noir depuis quelque temps et le résultat me satisfait : ma peau est propre, sans taches », témoigne Florida.
Mais ce produit n’échappe pas aux controverses. Certains estiment qu’il n’a pas d’effet visible, d’autres affirment qu’il dépigmente la peau. En réalité, tout dépend de la composition. Des versions industrielles, mal formulées ou enrichies en additifs chimiques, peuvent altérer la pigmentation ou provoquer des irritations. « J’ai utilisé le savon noir sur ma peau et cela a provoqué des infections cutanées, car les composants n’étaient pas adaptés », raconte une jeune fille victime d’effets secondaires.
Au final, le savon noir n’est pas un miracle universel, mais un produit naturel exigeant. Il faut savoir choisir une version authentique, douce et adaptée à son type de peau, de préférence artisanale et sans additifs. Le glow, oui. Mais pas au détriment de la santé cutanée.