Après l’obtention du baccalauréat, trouver ou faire des études universitaires n’est pas fastoche. Vu la multitude d’universités et d’écoles de formations existants au Cameroun, le choix devient cornélien.
Les concours dans les grandes écoles attirent de plus en plus de nouveaux bacheliers. Et pour cause : une fois diplômés, ils ont généralement plus de facilité à intégrer le marché du travail. Mais tout dépend bien sûr de la filière ou de la spécialisation choisie. « J’ai eu mon baccalauréat A4 Allemand. Je veux être journaliste donc j’ai choisi faire le concours de l’ESSTIC. En journalisme, c’est la référence et je sais que je serai bien formé ». Affirme Babette Nya.
Comme elle, de nombreux jeunes multiplient les concours en espérant obtenir une place. Et même en cas d’échec, ils n’abandonnent pas. Certains retentent leur chance les années suivantes. C’est le cas de Fidèle edzoa, titulaire d’un baccalauréat scientifique. « J’ai composé le concours de polytechnique deux fois. C’est la troisième fois que j’ai eu.
Je ne voulais pas fréquenter à ngoa-Ékélé. Je veux être ingénieur en bâtiment, et mon diplôme venant de polytechnique va beaucoup m’aider. » confie-t-il.
Cependant, le nombre de place limité dans les grandes écoles, conduit plusieurs nouveaux détenteurs de baccalauréat dans les instituts de préparation aux enseignements de second degré (IPES). C’est le cas de Paul Beyem, influencé par sa grande sœur, ancienne étudiante de l’ISTAG Fouda.
Il a choisi la filière comptabilité. « Je veux aller à ISTAG parce que ma grande sœur a été là-bas et tout s’est bien passé. Elle m’a dit qu’on enseigne bien là-bas ». Explique-t-il. Malgré cette affluence dans ces écoles, les universités publiques restent celles qui ont un nombre d’étudiants le plus élevés.