À l’approche de la rentrée, de nombreux parents remettent les frais de scolarité à leurs enfants. Mais pour certains élèves, l’argent destiné aux études prend une toute autre destination.
Paris sportifs, vêtements à la mode du marché… Pour certains étudiants, la tentation est plus forte que la raison. L’argent confié par les parents pour les frais d’inscription se transforme vite en budget plaisir. Tous semblent avoir la même idée en tête : « Je vais rembourser après » C’est l’expérience qu’a vécue Franck Ndzie, aujourd’hui professeur de mathématiques. Il se souvient de ses débuts à l’université de Soa : « J’avais reçu ma pension, 50.000 francs. Mais j’aimais une fille et je voulais l’impressionner. J’ai dépensé mon argent en espérant récupérer la somme avant les inscriptions » Le calcul s’est vite révélé mauvais.
Quand janvier est arrivé et que la session normale approchait, Franck n’avait toujours pas de quoi s’inscrire. Pire encore : la jeune fille, loin de céder à ses avances, avait profité de sa générosité sans jamais accepter de sortir avec lui. Certains misent tout sur les paris sportifs et cèdent à la pression pour suivre le rythme de leurs camarades. « J’avais reçu ma pension et je me suis dit que ce serait une bonne idée de tenter ma chance sur 1xbet. Au début, je gagnais un peu, ce qui m’a encouragé à continuer. Très vite, j’ai commencé à miser de plus en plus » confie un étudiant, sous couvert d’anonymat.
Les conséquences, elles, sont rarement légères : dettes auprès des camarades, disputes avec les parents. Pour certains, la situation devient critique lorsque la session normale approche et qu’ils n’ont plus de quoi payer leurs frais d’inscription : « J’ai fini par perdre la confiance de mes parents. C’est maintenant soit ma mère soit mon père qui paye la pension directement eux-mêmes. », poursuit notre étudiant. Face à ce phénomène, plusieurs parents adoptent de nouvelles stratégies. Certains choisissent de payer directement à l’université, d’autres envoient l’argent en plusieurs tranches et exige le reçu de paiement comme preuve.
Détourner l’argent des frais de scolarité peut sembler un « petit arrangement » sur le moment. Mais c’est un pari risqué, qui peut compromettre non seulement l’année académique, mais aussi la relation de confiance entre parents et étudiants.