À quelques jours de la reprise des cours dans les universités, l’effervescence est palpable chez les étudiants. Recherches de logement ou achat de fournitures, chacun se prépare à sa manière pour aborder cette nouvelle année.
À Yaoundé, la rentrée académique 2025-2026 s’annonce intense. Les étudiants anciens comme nouveaux se mobilisent pour faire face aux exigences de la reprise. Dans les alentours du campus de l’Université de Yaoundé I, les étudiants sont présents pour prendre des renseignements. Dossiers en main, dossiers à la bouche, les étudiants font la queue. « J’essaie de finaliser mon dossier avant l’embouteillage de la semaine prochaine. L’année dernière, j’ai attendu trop longtemps et c’était le stress total », confie Stéphane, étudiant en faculté des sciences.
À Melen, quartier estudiantin par excellence, les agences immobilières sont débordées. Trouver un studio décent et abordable est devenu une mission. « Tout est cher ! Un studio qui coûtait 35 000 FCFA l’an dernier est aujourd’hui à 45 000 minimum. Et parfois les photos du studio ne correspondent pas à ce qu’on voit en présentiel », explique Noëlla, future étudiante en première année. Du côté du marché Mokolo ou du carrefour Obili, les commerces de sacs, cahiers, livres, et ordinateurs font le plein de clients.
Les étudiants recherchent des équipements utiles pour tenir toute l’année. « J’ai économisé pour m’acheter un bon ordinateur cette fois-ci. C’est indispensable pour les recherches et les devoirs je n’ai plus envie de rencontrer les mêmes difficultés que l’an dernier », dit Arthur, étudiant en lettres modernes.
Mais la rentrée ne se prépare pas seulement matériellement. Certains se remettent déjà dans le bain académique. « J’ai commencé à relire mes anciens cours. Avec les nouveaux enseignants et la charge de travail, il ne faut pas attendre. Et en plus je suis dans une classe assez sérieuse j’ai obligation d’être concentré », explique Mireille, étudiante au niveau 3. Entre espoirs, inquiétudes et détermination, la rentrée académique est bien plus qu’une date sur un calendrier.
C’est un nouveau départ pour des milliers de jeunes Camerounais, porteurs de rêves et bâtisseurs de demain.