Ce lundi 15 septembre 2025, marque de la rentrée académique à l’Université de Yaoundé I pour les niveaux 2 et 3.
Sur le campus, l’ambiance est bien celle d’un début d’année, les étudiants ont répondu présent, les couloirs sont animés, les amphithéâtres sont pris d’assaut pour les dépôts de dossiers et les affichages commencent à se mettre en place. Pourtant, dans les amphithéâtres, le contraste est saisissant.
Si quelques groupes d’étudiants prennent effectivement place sur les bancs, les salles de cours sont loin d’afficher complet. Dans plusieurs facultés, les amphithéâtres sont à moitié pleines, selon l’angle d’observation. Une réalité bien connue du système universitaire camerounais, où le démarrage effectif des cours reste souvent progressif.
« C’est le premier jour, tout le monde ne vient pas encore. D’ici une semaine ou deux, on verra plus de monde », confie un étudiant en première année de géographie. Un enseignant ajoute: « On a prévu un cours aujourd’hui, mais on attend encore le programme officiel. Pour l’instant, c’est plutôt une prise de contact ».
Selon certains professeurs d’universités cette affluence modérée s’explique aussi par le décalage entre la rentrée administrative qui a eu lieu le 5 septembre 2025, et le début réel des enseignements, souvent tributaires de la publication tardive des emplois du temps, de la validation des inscriptions ou de l’arrivée progressive des étudiants venant d’autres villes.
En attendant que le campus retrouve son rythme de croisière, la rentrée académique est bel et bien lancée, dans un climat de demi-amphis.