À quelques jours de l’élection présidentielle, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a donné des mesures pour garantir un scrutin sans incidents.
À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 12 octobre 2025, les autorités camerounaises multiplient les messages de fermeté et d’apaisement. Ce vendredi 26 septembre 2025, à Yaoundé, le ministre de l’Administration territoriale (MINAT), Paul Atanga Nji, a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a fixé les grandes lignes de la conduite à adopter pendant cette période électorale sensible.
« L’État prendra toutes les dispositions pour que la paix règne avant, pendant et après le scrutin », a déclaré d’entrée de jeu le ministre. Un message fort à l’endroit de l’opinion nationale et internationale, visant à garantir un environnement électoral serein et sécurisé. Paul Atanga Nji a insisté sur le fait que la stabilité du pays reste une priorité et que toute tentative de perturbation fera l’objet d’une réponse rigoureuse.
Cette sortie du MINAT s’inscrit dans une volonté de prévenir toute dérive en période électorale, en mettant la responsabilité au cœur du processus démocratique. Le ministre a été clair : « Tout contrevenant sera interpellé et poursuivi conformément aux lois en vigueur. » Il a rappelé que des dispositions sécuritaires ont été renforcées dans toutes les régions, y compris celles dites sensibles. L’objectif est de prévenir les violences électorales, les appels à l’insurrection ou encore la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux.
Au cours de son allocution, Paul Atanga Nji a invité les candidats à « faire preuve de responsabilité, à respecter les lois de la République, et à recourir aux voies légales en cas de contestation des résultats ». Il a également exhorté les familles, notamment les parents, à sensibiliser les jeunes contre toute forme de manipulation politique ou d’instrumentalisation à des fins partisanes.
Fidèle à sa ligne de communication, le ministre a conclu en réaffirmant que le Cameroun est un État de droit où « force restera à la loi ». Il a rappelé que la liberté d’expression ne saurait être un prétexte pour semer le désordre ou inciter à la haine. Les forces de maintien de l’ordre, a-t-il ajouté, ont reçu des consignes claires pour assurer la sécurité de tous, dans le respect des droits humains.