Le 25 septembre 2025, la mission d’évaluation du projet Start-Up 237 a marqué une étape dans les locaux de Patrie Art à Douala.
Fondée en 2011 par Champleins Ludovic Ngahenou, Patrie Art œuvre pour la valorisation du patrimoine culturel camerounais. À travers des formations, spectacles vivants et actions éducatives, l’entreprise reconnecte les jeunes à leur histoire, leurs langues et leurs traditions. Aujourd’hui, elle emploie 11 personnes et fait figure de référence parmi les industries culturelles et créatives (ICC) du pays.
« Grâce à cet accompagnement, notre chiffre d’affaires a bondi, notre effectif a triplé et nous avons pu organiser un festival de dimension internationale. Le matériel reçu a radicalement transformé notre capacité de production », a déclaré Ludovic Ngahenou, visiblement ému. Il souligne également l’importance de l’accompagnement humain, stratégique et moral reçu dans le cadre du programme : mentorat, conseils en marketing, formation à la gestion.
Le chef de la mission d’évaluation, Pr Alain Kiyindou, s’est dit « très impressionné » par le travail accompli : « C’est un projet porteur de sens, qui illustre parfaitement l’esprit de Start-Up 237 : aider les jeunes à se professionnaliser, à travers un soutien matériel et pédagogique. » Pour le Driecteur Régional de l’AUF, cette réussite incarne aussi la pertinence du statut d’étudiant-entrepreneur au Cameroun : « Au-delà des moyens techniques, il faut une stratégie, de l’ambition, et surtout, apprendre à travailler en équipe.
La réussite passe par la collaboration et le lien avec les institutions de formation. » Patrie Art est une entreprise qui mêle à la fois, culture, éducation et innovation. Cette startup ne se contente pas de créer de l’emploi : elle restaure une mémoire collective et construit un récit national valorisant. Son parcours illustre le potentiel des industries culturelles comme levier économique et identitaire.