Loin du simple concours de beauté, cette compétition annuelle met en avant l’intelligence, la créativité et l’engagement culturel des jeunes femmes passionnées par le 7e art.
Les séances de préparation ont officiellement débuté le 22 septembre 2025, marquant une étape importante du concours. En effet, sur le podium du village, les neuf candidates en liste pour l’édition 2025 affûtent leurs talents, peaufinent leur démarche et préparent leur projet. Réduites de 15 à 9 finalistes pour des raisons de temps, les candidates s’investissent désormais dans trois tableaux majeurs : la parade, qui met en valeur leur prestance et aisance scénique.
La tenue cosplay, où chaque candidate incarne un personnage de film ou de série, dans un clin d’œil cinématographique créatif. La tenue de soirée, moment crucial durant lequel elles exposent en public leurs projets pour le cinéma africain. Lancé début août, le processus de sélection a été rigoureux, comme l’explique Jeanne d’Arc Mballa, présidente du comité d’organisation de miss écrans noirs.
Pour y participer, les postulantes devaient soumettre un dossier comprenant un CV, une photocopie de leur carte d’identité, deux photos en pieds, ainsi qu’une vidéo de présentation. Si plusieurs candidates ont omis l’étape vidéo, leur projet personnel pour le cinéma est resté l’élément décisif. « À Miss Écrans Noirs, on ne mise pas seulement sur la beauté. C’est le projet qui compte.
Ce que chaque fille peut apporter au cinéma camerounais ». Les critères sont donc ouverts : minces, rondes, grandes, petites, tant que le projet est solide, la porte du titre est ouverte. C’est cette vision inclusive qui confère à Miss Écrans Noirs son originalité et son impact dans l’univers des concours de beauté. La finale, prévue pour le 26 septembre 2025, se tiendra probablement au sein du site même des entraînements. Le lieu reste encore à confirmer par le comité.
Mais au-delà du spectacle, le rôle de Miss Écrans Noirs est profondément culturel. La lauréate devient ambassadrice du Cameroun, représentant le pays dans divers festivals africains. Sa mission: porter haut les couleurs de la culture camerounaise à travers le continent. Pour les candidates, participer à ce concours est une opportunité. « Je souhaite utiliser cette tribune pour plaider en faveur d’un cinéma jeunesse africain, porteur de valeurs éducatives et culturelles adaptées à notre réalité.
Il est crucial que nos enfants aient accès à des contenus visuels qui reflètent leur quotidien, afin de contribuer à leur éducation et influencer positivement leur comportement », explique Rosine Yemele, candidate.