Légères et transparentes, les mesh flats sont devenues les chaussures préférées des étudiantes camerounaises.
Un nouveau type de ballerine attire tous les regards : les mesh flats. Ces chaussures sont fabriquées dans un tissu maillé, parfois en plastique ou en textile synthétique, qui recouvre l’ensemble du pied. La semelle est généralement fine et flexible, permettant de marcher sur de longues distances sans gêne.
Pour Laurielle Noulenene, étudiante à l’Université Catholique d’Afrique Centrale, les mesh flats sont les chaussures idéales : « Elles sont confortables et sèchent rapidement si elles prennent l’eau. Et elles vont avec presque toutes mes tenues », explique-t-elle. Le talon est plat et peu marqué, ce qui leur confère leur forme caractéristique de ballerine. Certaines versions comportent des détails comme des broderies, des nœuds, des renforts opaques au niveau des orteils ou du talon, ou encore des lanières qui assurent un meilleur maintien. Elles existent en plusieurs couleurs et tailles, adaptées à un usage quotidien.
Pourtant, les mesh flats ne font pas toujours l’unanimité. « Je trouve qu’elles ne protègent pas assez les pieds quand il pleut et elles s’abîment vite. Le style de la chaussure me semble aussi très villageois », confie Audrey Enyam, étudiante en journalisme. D’autres critiquent la transparence : « On voit tout de suite la peau ou les pieds un peu sales quand tu marches dans un endroit où il y a de la poussière ou de la boue ce qui n’est pas très élégant », ajoute-t-elle.
Côté disponibilité, les mesh flats sont proposées par plusieurs boutiques, marché et sur les plateformes en ligne. Selon Aboubacar Sidiki, vendeur en ligne basé à Yaoundé : « Nos modèles se vendent entre 5 000 et 6 500 FCFA. Nous proposons des versions simples ou ornées pour tous les goûts. La demande a beaucoup augmenté ces derniers mois, surtout chez les étudiantes. C’est un peu difficile de voir par exemple une maman passer commande chez-moi pour avoir cette chaussure ».