L’effervescence rencontrée dans les marchés lors de la première semaine de la rentrée redescend peu à peu dans les librairies, et marchands ambulants.
En plein carrefour Nkolfoulou, la librairie Good Love ne va pas aussi bien que son nom l’indique. Constat fait, à 7h 3 30 minutes les couloirs de cette librairie son vides. Les libraires interrogés confirment que les produits s’écoulent lentement, principalement en fonction des besoins immédiats exprimés par les parents et élèves.
« On vend, mais ce n’est pas plus la grande ruée. Les gens viennent au compte-gouttes ». Même son de cloche chez les marchands ambulants de la place. Les listes scolaires sont parfois achetées par étapes, faute de moyens ou de visibilité sur l’année scolaire. « Certains parents viennent acheter le nécéssaire pour leurs enfants et renvoie les reste un autre jour le temps pour eux d’avoir les moyens financiers nécessaires pour tout acheter » explique Brice, un détaillant de fournitures ambulant.
Selon certains vendeurs, le retard des parents dans l’achat des fournitures semble être le principal fait marquant de cette rentrée. Plusieurs facteurs l’expliquent: crise économique, hausse des prix, incertitudes liées à la rentrée ou encore priorisation d’autres dépenses familiales. « Beaucoup de parents attendent la dernière minute, sûrement à cause de la pression financière », ajoute une autre libraire.