La sixième édition du festival « Les Journées du Jeune Cinéaste » s’est déroulée à Garoua du 5 au 8 février 2025. L’évènement qui s’inscrit dans le registre de la célébration de la jeunesse a mis en vitrine la place de la femme dans le cinéma sahélien.
L’association CINECAMER a réussi le pari de l’organisation de la sixième édition du festival « Les Journées du Jeune Cinéaste ». Cet événement, qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de la jeunesse et de son savoir, avait pour objectifs de promouvoir le cinéma camerounais dans la partie sahélienne et de stimuler la passion des jeunes du Nord à se lancer dans la cinématographie. Parmi les objectifs de ces journées, se comptent la promotion du cinéma camerounais et la formation des jeunes.
« Nous voulons également ressusciter les vocations, les détecter à un jeune âge, et inciter les jeunes à aimer le cinéma et à se lancer dans ce domaine », a déclaré Maïmouna Bourzaka, promotrice de l’événement. Les femmes du Grand Nord étant moins représentées dans la cinématographie, Maïmouna Bourzaka pense que la délocalisation de la 6e édition du festival dans le Nord est un moyen d’échanger plus étroitement avec les jeunes du Nord, et surtout les jeunes filles et femmes, sur le thème de la célébration : « La place de la femme dans le cinéma sahélien ». « Il faut savoir que le cinéma participe à la promotion des valeurs et qu’il peut résoudre certains problèmes de société », a-t-elle ajouté.
La soirée d’ouverture du festival, qui a eu lieu le mercredi 5 février 2025 au théâtre de verdure de l’Alliance française de Garoua, a été marquée par la projection du film « Le Mystère de Waza », un long métrage d’animation de Claye Edou. La directrice de l’Alliance française de Garoua, Hyacinthe Porcher, a également affirmé son engagement à soutenir la culture et à promouvoir le 7e art dans la partie sahélienne du Cameroun.
Le festival a été une occasion pour les participants de partager leurs expériences et de discuter des enjeux du cinéma camerounais et des stratégies pour faire décoller le cinéma dans le Nord Cameroun. Pendant 4 jours, les festivaliers venus des quatre coins du Cameroun ont participé à des ateliers pratiques, des conférences-débats, des projections de films et à diverses autres activités. À l’issue de cet événement riche et varié, ils sont repartis mieux outillés et plus déterminés que jamais à offrir un nouveau visage au cinéma sahélien et camerounais.
