Yaoundé est secouée par une affaire de mœurs. Un jeune homme à qui on attribue sur les réseaux l’âge de 16 ans se livre à un ébat sexuel avec un autre acteur du même sexe contre d’après ce qui est relayé abondamment la promesse d’un iPhone 16.
L’histoire commence avec un simple désir: posséder le smartphone dernier cri. Le jeune en parle à un ami, qui le met en contact avec un homme au marché central qui pourrait l’aider à obtenir le gadget qu’il désire tant. Le deal? Donner son corps contre le fameux iPhone 16. Il accepte. Mais ce qui devait certainement rester secret a rapidement pris une tournure dramatique. Dans une vidéo d’environ 30 secondes, on le voit soumis à des actes sexuels dans les positions les plus gymnastes.
Il n’a pas fallu longtemps pour que la vidéo circule massivement sur WhatsApp et les autres réseaux. L’iPhone promis, il ne l’a jamais reçu. Cet incident dit beaucoup plus qu’il n’y paraît. Il raconte une jeunesse happée par la course au paraître, obsédée par le dernier modèle de smartphone comme s’il garantissait valeur sociale et reconnaissance.
Un téléphone, l’IPhone, objet de désir et de distinction, devient parfois une monnaie d’échange, jusqu’à la dépossession de soi. Mais il dit aussi l’autre versant : celui des adultes prédateurs qui exploitent la vulnérabilité d’adolescents fragiles, instrumentalisant leurs rêves pour mieux les briser.
Dans les rues de Yaoundé, le débat s’enflamme : comment protéger les jeunes d’une telle dérive ? Quelle responsabilité pour les familles, les amis, la société entière ? Derrière l’écran rutilant d’un téléphone, c’est l’éclat d’une génération qu’on sacrifie, troquant l’innocence contre un gadget éphémère. Et pourtant un iPhone se démode. La blessure, elle, reste.