En ce début d’année académique, les restaurants de l’Université de Yaoundé I se refont une beauté. Travaux de peinture et réaménagements visent à offrir de meilleures conditions d’accueil aux étudiants.
Depuis quelques jours, une activité inhabituelle règne autour des points de restauration du campus de Ngoa-Ekellé. Peintres, techniciens et agents de nettoyage s’activent pour redonner un coup d’éclat aux restaurants universitaires. À la “Cité U”, plusieurs comptoirs de vente arborent déjà un nouveau visage.
Murs repeints, carrelage remis à neuf sans oublier le mobilier qui a été en grande partie remplacé. Les installations électriques et les systèmes d’éclairage sont également en cours de révision, ce qui témoigne d’une volonté d’améliorer l’expérience globale des étudiants.« On veut offrir un meilleur cadre aux étudiants cette année.
La restauration, c’est aussi une partie importante de leur bien-être et de leur réussite », confie un responsable de fast-food à la Cité U. Selon lui, ces travaux visent également à se conformer aux exigences d’hygiène imposées par les autorités sanitaires et universitaires, surtout dans un contexte où la salubrité des lieux publics reste une priorité.
Côté étudiants, la réaction est globalement positive: « L’année dernière, certains coins étaient vraiment délabrés. Il y avait des chaises cassées, des tables bancales et des cuisines douteuses. S’il y a du changement et même de nouveaux menus, on ne peut que saluer cela », témoigne Gisèle, étudiante en licence 2 de sociologie.
D’autres espèrent que cette modernisation s’accompagnera aussi d’une diversification de l’offre alimentaire, avec plus de variétés, des plats plus équilibrés et des prix accessibles. « L’innovation des lieux de restauration n’est pas le problème, il faudrait que la cuisine soit bien faite et que les prix suivent » explique Stacy Pouokam, étudiante en informatique niveau 2.
Avec la hausse constante des effectifs étudiants et la forte affluence que connaissent ces restaurants à l’heure du déjeuner, les gestionnaires ont compris la nécessité d’améliorer leurs services pour mieux répondre aux besoins. Ces rénovations s’inscrivent ainsi dans une dynamique plus large de revalorisation du cadre de vie universitaire, où le bien-être alimentaire est désormais perçu comme un facteur clé de la performance académique.