Deux candidats au BEPC dans la région du Centre, trente-trois responsables chargés de cet examen ainsi que quatre établissements scolaires viennent d’être sanctionnés. Selon les décisions n° 451 et 452/25 du 6 août 2025 signées par le Minesec, la plupart écopent d’une suspension de trois ans, couvrant les sessions 2026, 2027 et 2028. Les intéressés sont reconnus coupables de fraude ou de manquements graves lors du déroulement des examens et concours organisés par la Direction des Examens, des Concours et de la Certification (DECC).
« Article 1er les candidats ci-après désignés, coupables de fraude lors du déroulement des examens et concours organisés par la Direction des Examens, des Concours et de la Certification, session 2025, reçoivent à compter de la date de signature de la présente décision, les décisions suivantes. » Peut-on lire en noir et blanc sur le premier paragraphe de la décision n°451/25 et 452/2 signée le 06 août dernier du Ministre des Enseignements secondaires portant sanctions des candidats et examinateurs coupables de fraude et de fautes lors de l’examen du Bepc, Cap et du Capiem session 2025.
Ils sont respectivement deux candidats, 33 responsables, et quatre établissements scolaires qui paient les frais de cette décision. Pour le Minesec, l’on est bien édifié sur les motifs des suspensions infligées. Dans le registre des candidats, les sanctions sont tombées contre Stève R. Okono Ekeka du sous-centre du Lycée d’Anguissa et Martin D. Bisso Assae du sous-centre du Lycée de Minkan. Il leur est reproché respectivement des faits de faux et usage de faux et l’utilisation du téléphone portable en salle d’examen.
Pour ces faits, ils écopent de trois ans de suspension pour le premier. Quant au second, sa double sanction porte sur l’annulation de la session 2025 et la suspension de la session à venir. Concernant les examinateurs, ils écopent, pour la plupart de trois années de suspension (sessions 2026, 2027, 2028). Le reste écope d’une seule année de suspension. Quant aux motifs, ils varient.
Dans le chapelet des sanctionnés pour trois ans on a : Dans la Région du Centre huit responsables de quatre établissements sanctionnés ; Au Lycée de Yangamo dans la région de l’Est, c’est neuf examinateurs, dont un surveillant général, suspendus d’une à trois années pour « absence injustifiée pendant le déroulement de l’examen » du Brevet d’études du premier cycle (Bepc). Au Lycée de Dargala dans l’Extrême-Nord, des examinateurs dont le président de jury sont suspendus pour « négligence dans la conduite de la phase de notation » lors de l’examen Bepc.
Dans la région du Sud c’est six responsables sanctionnés dans deux établissements. Le Minsec a également sanctionné des officiels d’enregistrement dont la faute a conduit au non-enrôlement de 107 candidats dans trois établissements dans la région du Littoral (l’Institut polyvalent moderne les anges, le Collège Bilingue Excellence Saint Thomas, Le Lycée Bilingue Mama Melong) et dans la Région de l’Ouest, le Collège Saint Thomas d’Aquin suspendu pour trois ans pour fraude.
Précisons que d’autres examens sont concernés par cette décision du Minesec. Il s’agit, entre autres, du Certificat d’aptitude professionnelle (Cap) industriel et du Certificat d’aptitude pédagogique des instituteurs de l’enseignement maternel et primaire (Capiemp). Dans l’article 2 de ladite décision, Nalova Lyonga, ministre des Enseignements secondaires invite le Directeur Général de l’Obc, le Register du GCE Board, le Directeur du DECC, les Délégués Régionaux Départementaux du Minesec, les Chefs d’établissements chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la décision.