Le président de la République a signé, le 11 août 2025, un décret portant nomination de responsables dans les institutions universitaires. Sur les onze universités d’État que compte le Cameroun, neuf ont connu de légers réajustements à leurs organigrammes.
Un important mouvement a été opéré dans l’enseignement supérieur camerounais à travers un décret présidentiel signé par le Chef de l’État, Paul Biya. Plusieurs responsables académiques ont été nommés à la tête de facultés, écoles et directions dans différentes universités publiques du pays. Ce réaménagement vise à injecter un nouveau dynamisme dans la gouvernance universitaire.
À l’Université de Yaoundé I, Madame Ngah Essomba Hélène Chantal, épouse Foe Ndi, Maître de Conférences, prend la tête de la Direction des Affaires Académiques et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Owono Kouma Auguste. Toujours dans cette institution, Monsieur Kenmogne Emile, précédemment Doyen à l’Université de Dschang, est nommé Doyen de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines, en remplacement de Madame Ndogmo Guimkeng Rodolphe Sylvie, épouse Wamba.
À l’Université de Ngaoundéré, Monsieur TASSOU André, Professeur, est désormais Directeur des Infrastructures, de la Planification et du Développement. Il succède à Ndongo Jean Alex. Du côté de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, c’est Monsieur Atemengue Jean de Noël qui est promu Doyen, en remplacement de Monsieur Onana Janvier. Par ailleurs, à l’École Nationale Supérieure des Mines et des Industries Pétrolières de Maroua, Monsieur Bouba Armand est nommé Directeur, prenant ainsi la relève de Monsieur Doka Yamigno Serge. Enfin, à la Faculté des Sciences, Monsieur Moussa Sali, Maître de Conférences, est désigné Doyen, succédant à Madame Ngo UM Élisabeth, admise à la retraite.
Ces nominations, intervenues dans un contexte de modernisation du secteur de l’enseignement supérieur, devraient contribuer à renforcer la performance académique et administrative des universités publiques camerounaises. Il faut également noter que l’université de Bertoua, Douala, Bamenda, Dshang, Garoua, Maroua, Yaoundé II ont également connu certains réajustements.