Le 27 septembre 2025, au Palais des Congrès de Yaoundé, s’est tenue la cérémonie de clôture de cette 29e édition, moment fort d’un rendez-vous désormais incontournable du cinéma africain, marqué par la remise de prix aux acteurs et œuvres qui se sont distingués dans cet univers.
La cérémonie, présentée par Rigobert Tamwa s’est ouverte par la projection du film « Allah n’est pas obligé », œuvre, symbolique du cinéma engagé que promeut Écrans Noirs.
Dans une ambiance à la fois recueillie et chaleureuse, un hommage appuyé a été rendu à Daouda Mouchangou, figure du cinéma africain récemment disparu. Un documentaire rétrospectif est ensuite venu saluer la richesse des activités de cette 29e édition, des ateliers aux projections, en passant par les masterclass.
Entre deux prestations traditionnelles vibrantes offertes par la « Compagnie Mbole Dancing », la cérémonie a laissé place à la remise des prix, moments phares pour les professionnels du 7e art. Le prix écran d’horreur a été attribué à Akissi Delta, célèbre pour sa série culte « Ma Famille ».
La Miss Écrans Noirs 2025, Amba À Jirisse, a été officiellement présentée au public. Le Prix « 10 jours pour un film » est revenu à Joseph Réné Moifo, tandis que Patricia Nguema a remporté celui du Meilleur scénario Afrique centrale. Dans la catégorie des formats courts : Brusel Foncha a décroché le Prix Écran Web Série.
Mamadou Badolo s’est imposé dans la catégorie court métrage, avec « M’Tenga ». Le Prix écran de la série a été remis à Anne Laurine.
Le cinéma camerounais à l’honneur
La soirée a également salué les talents nationaux : Rosine Guemgaing a été sacrée meilleure actrice camerounaise, pour son rôle dans le film « Classe à part ». Le prix écran du Film camerounais a couronné le long-métrage « Malgré tout », qui s’est démarqué par sa narration profonde et sa qualité de production. À l’international, le prix du meilleur documentaire a été attribué au projet « Catcher », de Derhwa Kasungu.
Enfin, l’événement a atteint son apogée avec la remise tant attendue de l’Écran d’Or, remporté par « Carved by the Wind », une œuvre de la réalisatrice Layla Triqui, saluée pour sa poésie visuelle et sa force narrative. La cérémonie a également intégré le rapport du colloque tenu le 22 septembre à la Maison de la Radio.
C’est sur une allocution du Ministre des Arts et de la Culture, Ismaël Bidoung Mkpatt. « L’esprit cinématographique fort s’inscrit dans la vision du président de la République, qui a fait de la culture un pilier du développement humain, social et économique.
Le ministère des Arts et de la Culture continuera à soutenir vos efforts, y compris ce concernant vos initiatives de formation des jeunes et ceux relatifs à la valorisation de notre riche patrimoine culturel. C’est sur cette note d’espoir et de confiance que je déclare officiellement close la 29e édition du Festival.
Le Rendez-vous est déjà pris pour la 30e édition, avec encore plus d’histoires à raconter, à voir, et à vivre.