Loin des podiums elle a soutenu avec brio sa thèse de doctorat en médecine ce 16 juin 2025, à la Faculté de médecine et de sciences biomédicales de l’université de Yaoundé I.
Indira a habitué les Camerounais à sa voix mélodieuse, ses paroles inspirantes et sa foi inébranlable. Mais ce 16 juin 2025, elle a troqué le micro contre la blouse blanche, pour livrer une prestation tout aussi remarquable, cette fois sur le terrain de la science. L’artiste musicienne de 23 ans a soutenu avec brio sa thèse de doctorat en médecine. À l’issue de sa présentation, elle a obtenu la très convoitée « mention spéciale » du jury.
Son sujet de recherche : « Devenir et qualité de vie des patients opérés pour malformations vasculaires intracrâniennes à l’hôpital général de Yaoundé », un thème pointu qui a séduit le jury présidé par la professeure Esther Juliette Ngo Um épouse Meka. Les membres ont unanimement salué la rigueur scientifique, la clarté de l’analyse et la pertinence du travail de l’impétrante. La mention spéciale lui ouvre désormais la porte à une publication dans une revue médicale internationale. Mais ce qui a le plus frappé les participants, c’est cette capacité rare qu’a Indira à conjuguer excellence artistique et scientifique.
Dans un amphithéâtre 350 bondé, elle a séduit l’assistance, non par un chant, mais par son éloquence, son charisme et sa posture digne d’une grande professionnelle. La soutenance a par ailleurs attiré une pléiade de personnalités du monde politique, académique et culturel. Étaient notamment présents : Samuel Mvondo Ayolo, ministre directeur du cabinet civil de la présidence ; Marie-Thérèse Abena Ondoa, ministre de la promotion de la femme et de la famille ; Philippe Mbarga Mboa, ministre chargé de missions à la Présidence de la République en autres membres du gouvernement ; Rémy Magloire Etoua, recteur de l’université de Yaoundé I ; Charles Ndongo, DG de la CRTV ; et Samuel Eto’o, président de la Fecafoot. Cette foule de soutiens témoigne du rayonnement particulier d’Indira, au-delà de la musique. En réussissant là où tant échouent à concilier passion et rigueur, elle s’impose comme un modèle d’inspiration.
Dr Baboke Tamboulo Indira Éden prouve qu’il est possible d’être une étoile sur scène tout en restant une lumière dans les amphis. Sa réussite rappelle à la jeunesse camerounaise que l’on peut rêver, chanter… et exceller. Plus qu’une chanteuse à succès, « la secrétaire de Jesus » est désormais médecin ; une icône qui nous rappelle que le talent, lorsqu’il est discipliné et nourri d’effort, peut briller sur tous les fronts.