Depuis le lundi 27 octobre 2025, l’institution a fermé ses portes par mesure de précaution, afin de garantir la sécurité de son personnel, de ses apprenants et de ses visiteurs.
Face aux mouvements d’humeur qui secouent plusieurs villes du pays depuis lundi, la direction de l’Institut Français du Cameroun (IFC) a choisi la prudence, en suspendant temporairement ses activités éducatives, culturelles et administratives, aussi bien à Yaoundé qu’à Douala.
Cette suspension, bien qu’inconfortable pour les usagers, vise avant tout à éviter toute implication involontaire dans des troubles post-électoraux susceptibles d’éclater à proximité de l’institution, située en zone urbaine fréquentée. Au-delà de la simple précaution, cette décision est également un message de responsabilité et de solidarité : il s’agit de ne pas exposer inutilement les étudiants, artistes et professionnels qui animent l’IFC.
Les cours, projections, ateliers et autres événements sont donc reportés jusqu’au retour à une situation plus stable. Dans la même logique, la salle de cinéma Canal Olympia de Douala a aussi fermé ses portes au public. L’annonce a été faite via un communiqué publié sur leur page Facebook. La direction évoque clairement le contexte politique sensible et le besoin de « garantir la sécurité des spectateurs et du personnel ».
Cette fermeture s’inscrit dans une série de restrictions adoptées ces derniers jours dans plusieurs espaces publics et lieux de rassemblement. Ces décisions, bien que temporaires, illustrent l’impact réel du climat politique sur le quotidien des citoyens et sur la vie culturelle du pays.
Elles témoignent d’une conscience aiguë des enjeux sécuritaires dans une période où la moindre provocation ou mouvement de foule peut dégénérer. En attendant le retour à l’apaisement, la priorité reste la protection des populations et le maintien du calme dans les espaces publics.

































































