Le 10 septembre 2025 l’Université Engineering Credo et l’Observatoire National de la jeunesse ont signé une convention de partenariat visant à faciliter l’accès à la formation professionnelle et à l’entrepreneuriat.
Le Cercle municipal de Yaoundé a servi de cadre à la signature de plusieurs conventions majeures, marquant un tournant dans la promotion de la jeunesse. L’une des plus significatives est celle conclue entre l’Université Open Engineering Credo, représentée par la professeure Justine Diffo, et l’Observatoire National de la Jeunesse, représenté par Dominique Mveme Atangana. Ce partenariat vise à faciliter l’accès des jeunes à la formation, au financement et à l’entrepreneuriat, en leur offrant un accompagnement concret et structuré.
L’accord prévoit plusieurs avantages concrets pour les étudiants notamment des réductions sur les frais de logement, des formations professionnelles de qualité, ainsi que des accès facilités aux dispositifs de financement de projets. Une plateforme numérique sera également mise en place afin de permettre aux jeunes de s’enregistrer et de bénéficier d’opportunités gouvernementales liées à l’emploi, à la formation et à l’entrepreneuriat. Le Minjec soutient cette initiative dans le cadre de sa stratégie visant à transformer chaque étudiant en entrepreneur potentiel.
« Pour bénéficier de ces opportunités, les jeunes doivent simplement se rendre sur la plateforme de l’Observatoire National de la Jeunesse. L’Université Engineering Credo est déjà interconnectée, et les étudiants peuvent s’y inscrire directement », explique un représentant du Minjec. En parallèle, l’Université Credo, à travers sa fondation Global Capacity Building Foundation, a annoncé l’attribution de 100 bourses couvrant 50 % des frais de formation, toutes disciplines confondues.
Parmi les formations proposées, on retrouve des filières à fort potentiel comme l’entrepreneuriat digital, l’agro-industrie ou encore l’industrialisation. « Et dans la mesure où nous mettons l’accent sur la professionnalisation, sur les métiers, sur les carrières, nous vendons ici, à cette jeunesse, la transformation de l’état d’esprit, parce que tout commence dans leur état d’esprit. Ces jeunes doivent comprendre qu’au-delà des diplômes, il faut oser aller au-dessus de la mêlée et viser l’excellence » explique Justine Diffo.
À travers cette convention, les signataires entendent contribuer activement à la création d’une jeunesse compétente, innovante et économiquement autonome, capable de s’insérer durablement dans le tissu socio-économique national et dans l’espace de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
