Sur les campus universitaires de Yaoundé, les cafétérias jouent un rôle essentiel dans le quotidien des étudiants. Entre contraintes budgétaires et besoin de repas équilibrés, elles proposent une diversité de plats à des prix accessibles.
Il est midi sur le campus de l’université de Yaoundé I, et les files s’allongent devant les cafétérias. Les étudiants, affamés, viennent y chercher un plat chaud, rapide et surtout abordable. « J’aime bien venir ici, il y a du choix et les prix me permettent de varier chaque jour », confie Sandrine, étudiante en géographie. Les cafétérias universitaires s’adaptent en effet aux réalités financières des étudiants. Pour les petites bourses, des plats simples mais consistants sont proposés.
Le plat de riz et spaghettis sautés très prisé, est affiché à 500 F CFA, tout comme le plantains-œufs, à la fois économique et nourrissant. La purée d’avocat à 700 F CFA attire aussi ceux en quête de repas plus légers. Pour ceux qui peuvent débourser un peu plus, les menus montent en gamme. Le poulet pané coûte 1500 F CFA. Le ndole, plat traditionnel camerounais à base de feuilles amères, est proposé à 1000 F CFA, tout comme l’émincé de viande, très apprécié pour sa sauce relevée. Chaque plat peut être accompagné d’un féculent selon les envies : riz, bâton de manioc ou plantains frits.
Au-delà du goût, ces cafétérias permettent aux étudiants de gagner du temps entre les cours, tout en accédant à des repas chauds. Elles deviennent également des lieux de convivialité, où l’on partage bien plus qu’un déjeuner. Entre plats traditionnels, recettes modernes et prix étudiés, les cafétérias universitaires s’imposent comme des piliers de la vie estudiantine. Elles allient accessibilité et diversité, répondant aux besoins alimentaires d’une population jeune et dynamique.