Martin M. a gravé le prénom de sa bien-aimée, Fatima, sur son avant-bras. Mais ce geste d’amour s’est transformé en cauchemar : il souffre désormais d’une infection sévère, au point que les premiers examens laissent craindre une possible amputation.
Dans un accès d’amour débordant ou de folie douce. Le jeune Martin a décidé de graver le prénom de sa bien-aimée Fatima sur son avant-bras. Pas avec un stylo, non. Avec une lame de rasoir, sans antiseptique ni bon sens. Pensant faire une preuve d’amour éternelle, il a surtout offert à son bras un aller simple pour les urgences.
Très fier de sa “preuve d’amour”, Martin parade quelques heures avec son œuvre, espérant que Fatima soit touchée. En revanche, son bras, lui, l’était profondément. En quelques jours, les plaies s’infectent. Rougeurs, fièvre, douleurs, gonflements. Le résultat a ete une visite express aux urgences, où les médecins n’ont pas vraiment applaudi le courage du jeune homme, mais ont surtout tenté de sauver ce qu’il restait de son avant-bras.
Les médecins ont évoqué, entre deux bandages, un risque d’amputation si le traitement ne faisait pas effet rapidement. Martin, désormais alité, observe son bras avec nostalgie et se demande à haute voix si “l’amour mérite qu’on perde un membre”. Une question existentielle que seul un chirurgien pourrait trancher au sens propre.
En attendant, il soigne ses plaies et médite sur le fait qu’un bouquet de fleurs aurait coûté moins cher qu’un traitement antibiotique en intraveineuse.Cette mésaventure, bien que douloureuse, pourrait servir de leçon à tous les apprentis Roméo en mal d’originalité : parfois, dire “je t’aime” ne nécessite ni douleur, ni cicatrice, ni bistouri. Une lettre, un poème, ou au pire un message WhatsApp suffit largement.
Parce qu’à force de vouloir marquer son amour dans la chair, on finit par laisser surtout une trace dans le service de traumatologie.