L’hémicycle de la Chambre basse a accueilli, hier, la 26e édition du Parlement des enfants. Cette session spéciale, présidée par le Premier Vice-Président de l’Assemblée nationale, a permis à de jeunes parlementaires d’échanger avec plusieurs membres du gouvernement sur leurs préoccupations.
Comme leurs aînés, les députés juniors ont développé un argumentaire structuré, plaidant pour des politiques plus efficaces en faveur de leur épanouissement. Dans une ambiance conviviale et symbolique au Palais de Verre Paul Biya, ils ont rappelé que « l’enfant est un héritage de Dieu », une référence aux mots du président Paul Biya lors de l’Assemblée générale de l’ONU consacrée aux enfants en 2002.
La 26e édition avait pour thème : « Mobilisation de la communauté nationale pour une planification et une budgétisation sensible aux droits de l’enfant ». Une thématique qui met en lumière la nécessité d’un engagement collectif pour garantir aux enfants une meilleure prise en compte de leurs droits, notamment via des politiques planifiées et budgétées de manière adéquate.
Malgré les efforts du gouvernement, les résultats demeurent insuffisants, d’où l’appel fort du ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguene : « Il faut écouter la voix des enfants, tirer les leçons de leurs expériences, et accorder des ressources adéquates pour leur santé, nutrition, éducation inclusive et protection contre les violences. » Un appel soutenu par Nadine Perrault, représentante résidente de l’UNICEF au Cameroun. La séance s’est poursuivie avec des questions orales posées par les jeunes députés aux membres du gouvernement sur divers sujets : santé, éducation, financement, protection, etc. La session s’est clôturée par la lecture d’une résolution finale, résumée en ces mots : « Les droits des enfants sont les fondements d’une société juste et équitable. »