Le ministre d’état , ministre de l’Enseignement Supérieur tire la sonnette d’alarme face aux activités de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Paris à Douala (ESJ Paris-Douala), qui ne dispose d’aucun agrément pour exercer au Cameroun.
C’est une alerte ferme que vient de lancer le ministre de l’enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo. Dans un communiqué rendu public le 31 octobre 2025, le ministre dénonce les activités illégales de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Paris, représentée à Douala (ESJ Paris – Douala), qui dispenserait depuis plusieurs années des formations en journalisme sans autorisation du Ministère. « En conformité avec la loi n°2023/007 du 25 juillet 2023 portant orientation de l’Enseignement supérieur au Cameroun, cette école n’est pas reconnue par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et, par conséquent, n’est pas agrée par l’Etat pour exercer des activités d’enseignement supérieur sur le territoire national » précise le communiqué.
Une mise au point qui met en lumière les dérives d’un secteur en proie à la prolifération d’établissements non agrées. Ces structures, souvent logées dans des immeubles privés ou des centres de formation improvisés, exploitent la soif de formation de nombreux jeunes, séduits par des programmes présentés comme « internationaux ».
Des étudiants en péril
L’absence d’agrément signifie que les diplômes délivrés par l’ESJ Paris à Douala n’ont aucune valeur légale au Cameroun. Les étudiants concernés se retrouvent donc dans l’incapacité de faire reconnaître leurs certificats par l’État ou les entreprises. Des années d’études et d’importants investissements financiers risquent ainsi de s’évaporer.Pour les familles qui ont consenti d’importants sacrifices, la désillusion est immense : ni équivalence académique, ni débouchés professionnels possibles.
Précautions à prendre
Le MINESUP rappelle qu’il est possible de vérifier la régularité d’un établissement en consultant la liste des écoles agréées publiée sur son site officiel, ou en exigeant la présentation de l’arrêté d’agrément avant toute inscription. Si le communiqué ne précise pas encore les sanctions envisagées contre l’ESJ Paris, la loi camerounaise prévoit des mesures administratives et pénales contre tout promoteur d’établissement exerçant sans autorisation.

























































