Placements de produits, ou encore collaborations avec les marques, les influenceurs camerounais transforment leur présence en ligne en véritable source de revenus.
Ils sont jeunes, dynamiques, parfois autodidactes, et surtout très suivis sur les réseaux sociaux. Instagram, TikTok, YouTube, Facebook : ce sont leurs principaux terrains de jeu. Les influenceurs camerounais sont de plus en plus nombreux à vivre ou à tenter de vivre de leur image. Un business en pleine expansion dans un pays où la jeunesse se cherche des alternatives à l’emploi classique. Un bon téléphone, une connexion internet, de la régularité, et surtout du contenu captivant : c’est souvent ainsi que tout commence. Certains se spécialisent dans l’humour, d’autres dans la mode, le lifestyle, la cuisine, ou encore les conseils scolaires.
Avec quelques milliers d’abonnés, un influenceur peut commencer à monnayer sa visibilité. « Pour une story, on peut facturer entre 5 000 et 50 000 FCFA, selon la portée. Une publication ou une vidéo sponsorisée peut coûter plus cher », confie Christelle, une créatrice de contenus. Mais derrière les lumières et les likes, le métier est exigeant. Il faut produire du contenu régulièrement, interagir avec sa communauté, suivre les tendances, maintenir son image, et souvent investir dans du matériel ou dans sa propre formation.
« Les gens pensent que c’est juste poster des photos, mais il faut gérer les marques, rédiger des contrats, faire attention à sa réputation… c’est une vraie entreprise », poursuit-elle. Le revenu mensuel varie fortement. Un micro-influenceur peut gagner 50 000 FCFA par mois, quand d’autres dépassent largement les 500 000 FCFA selon les contrats. Mais ces revenus ne sont ni stables, ni garantis.

























































