Le film de Michael Bay retrace l’histoire de culturistes avides de réussite qui basculent dans le crime.
Sorti en 2013, No Pain No Gain est une comédie d’action signée Michael Bay, le réalisateur explosif connu pour Transformers et Bad Boys. Loin de ses superproductions habituelles, il s’attaque ici à une histoire vraie : celle du Sun Gym Gang, un trio de bodybuilders de Miami qui, entre 1994 et 1995, ont enlevé et torturé un riche homme d’affaires pour s’emparer de sa fortune. Le film suit Daniel Lugo (Mark Wahlberg), coach sportif obsédé par la réussite et persuadé que la vie lui doit plus. Fatigué de son quotidien, il imagine un plan insensé : dépouiller un de ses clients, Victor Kershaw (Tony Shalhoub), millionnaire arrogant.
Avec l’aide de Adrian Doorbal (Anthony Mackie), un culturiste affaibli par les stéroïdes, et Paul Doyle (Dwayne Johnson), un ex-détenu repenti, Lugo se lance dans une spirale criminelle où la bêtise rivalise avec la brutalité. Derrière ses scènes spectaculaires et son humour absurde, No Pain No Gain dresse un portrait grinçant de la culture du paraître et de la réussite facile.
Michael Bay filme ses personnages comme des produits de l’« American Dream » mal digéré : prêts à tout pour briller, ils confondent richesse et valeur, motivation et cupidité. Mark Wahlberg livre une interprétation intense et nerveuse, incarnant à la perfection ce coach égocentrique obsédé par le succès. À ses côtés, Dwayne Johnson surprend dans un rôle à contre-emploi : celui d’un colosse naïf et religieux, tiraillé entre sa foi et ses démons. Anthony Mackie, quant à lui, apporte une touche de désespoir comique dans ce trio de bras cassés.
































































