Pendant trois jours, Maka Kotto a porté la casquette de formateur au village des écrans noirs à l’ex- Canal Olympia.
Carnet en main, regards concentrés, voix projetées : les apprenants réunis autour de Maka Kotto n’étaient pas là pour faire de la figuration. Sur ce plateau improvisé, ils étaient acteurs au sens large, engagés dans une simulation de production cinématographique. Cette mise en situation marquait la fin d’une série d’ateliers de formation initiés dans le cadre d’un programme d’apprentissage intensif. Les résultats sont à la hauteur des attentes. Maka Kotto, satisfait, souligne le sérieux et la rigueur des jeunes impliqués : « les apprenant captent, ils sont passionnés, ils sont attentifs.Ils boivent chaque minute de nos ateliers comme du bon vin de palme. Mon espoir est qu’il y en ait deux ou trois qui poursuivent très loin dans le temps cette passion. », exprime-t-il avec un air d’espoir.
En effet, le 26 septembre 2025, marquait la fin des activités de cet atelier d’actorat. A cet effet, les participants repartent désormais avec des compétences techniques, une meilleure compréhension du métier et une motivation renforcée. L’atelier a surtout permis de faire germer des vocations et d’ancrer la conviction qu’en matière de jeu d’acteur, la pratique vaut tous les discours.Dans un contexte où les plateformes de formation artistique manquent encore, cette initiative portée par Maka Kotto apparaît comme un souffle nouveau pour les jeunes passionnés. L’objectif ? Former à travers la pratique, et non uniquement la théorie. Maka Kotto, figure respectée du théâtre et du cinéma, a misé sur l’expérimentation directe pour transmettre les fondamentaux du métier. Et c’est bien dans cet esprit que s’est déroulée la séance.
La pratique vaut tous les discours
Pendant près de 4 heures, les potentiels professionnels ont alterné entre interprétation, gestion de plateau et coordination technique. Un véritable condensé de la chaîne de production cinématographique, reconstituée dans un environnement pédagogique mais rigoureux. L’exercice visait à révéler le potentiel de chaque participant, à travers des situations concrètes et réalistes. Car au-delà de l’exercice artistique, il s’agissait aussi de prendre confiance, de sortir de l’anonymat pour affirmer sa voix.