Le directeur de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) de l’Université de Garoua, revient sur les préparatifs de la rentrée 2025-2026 et les alternatives pour les candidats non retenus au concours.
Professeur, vous venez de terminer une rencontre avec vos collaborateurs. On imagine que c’est la rentrée académique 2025-2026 qui était au cœur des échanges?
Effectivement, le point saillant à l’ordre du jour, c’était celui de planter le décor sur les prédispositions à prendre pour effectuer une rentrée sereine. Nous avons publier les résultats du concours d’entrée et les listes sont déjà disponibles par filière. Chaque chef de département connaît le nombre exact de ses étudiants. Tous les candidats admis ont reçu des messages sur leur téléphone leur indiquant les dates importantes. Déjà le 3 octobre, nous les avons conviés à une rencontre d’accueil, d’encadrement, d’orientation pour leur présenter le calendrier académique annuel de l’ESSEC.
Pouvez-vous nous expliquer ce que recouvre le label ESSEC de l’Université de Garoua, que vous avez demandé à vos collaborateurs de mettre en avant pour la nouvelle année ?
Le label, c’est un étudiant, une profession, un étudiant, une entreprise. Nous les convions, nous les sollicitons, nous les encourageons, nous les encadrons dans la perspective de créer les entreprises. D’ailleurs, nous consacrons toute une semaine à ce que nous avons appelé la semaine de l’entrepreneuriat. Ce label mis en avant signifie qu’un étudiant doit sortir avec une profession, mais aussi une entreprise créée. À travers les enseignements d’entrepreneuriat 1, 2 et 3, de la première à la troisième année de licence, nous les convions et les encourageons à monter leurs projets. Les meilleurs sont sélectionnés et primés, souvent avec un montant de 500 000 FCFA. Même si un projet n’est pas retenu, il peut être maturé l’année suivante, et les nouveaux étudiants s’y initient dès leur arrivée.
Existe-t-il une autre voie d’accès à l’ESSEC pour les candidats non admis au concours d’entrée ?
Effectivement, c’est une préoccupation que nous recevons souvent. Ceux qui n’ont pas pu être retenus cette année cherchent à être admis même sur titre. Il existe une deuxième chance : la formation continue. Nous avons deux régimes, la formation initiale par voie de concours et la formation continue par voie d’études de dossiers. Les dossiers sont en train d’être déposés à la scolarité, et nous allons procéder à leur étude pour donner cette chance à ceux qui tiennent à devenir professionnels et entrepreneurs.
Comment se structure cette formation continue ?
La formation continue est opérationnelle depuis trois ans et existe dans cinq filières : analyse économique du développement, analyse des politiques sociales, contrôle-audit-comptabilité-finances, gestion des ressources humaines et management des sciences commerciales. L’entrée se fait directement au niveau 3, c’est-à-dire après un BTS ou un DUT. La formation continue est plus professionnalisante que la formation initiale et se déroule en troisième, quatrième et cinquième années.