Le 24 septembre 2025, le ministère de la Jeunesse et de l’Éducation civique (Minjec) et la Fondation ABB & Happy ont signé un partenariat qui vise à proposer des formations en cinéma et en théâtre à des coûts préférentiels.
Cet accord stratégique s’inscrit dans la dynamique gouvernementale de professionnalisation des jeunes et de valorisation des industries culturelles et créatives, considérées comme des leviers majeurs de développement économique et social. Pour le Minjec, il s’agit de créer à partir d’un centre socioculturel, des opportunités concrètes d’insertion professionnelle tout en accompagnant les talents locaux vers une meilleure structuration du secteur artistique.
À la tête de la Fondation ABB & Happy, Alain Bomo Bomo, président fondateur, a réaffirmé l’engagement de son organisation à soutenir la jeunesse camerounaise à travers l’éducation et la culture. « Le cinéma et le théâtre sont des espaces d’expression, de créativité et de transmission de valeurs. Ce partenariat avec le Minjec ouvre une nouvelle ère où les jeunes auront la possibilité de se former, de s’affirmer et de contribuer au rayonnement culturel de notre pays », a-t-il déclaré.
Concrètement, le programme prévoit l’organisation de sessions de formation régulières, animées par des experts du cinéma et du théâtre. Les jeunes participants bénéficieront d’un encadrement professionnel, allant de l’écriture de scénarios à la réalisation, en passant par le jeu d’acteur et les techniques de production. L’objectif est de constituer une véritable pépinière de talents, capable d’alimenter aussi bien les productions locales que les projets internationaux. Le Minjec, pour sa part, insiste sur la dimension citoyenne de cette initiative. En donnant aux jeunes des outils pour développer leurs compétences et valoriser leur créativité, le ministère entend renforcer leur participation au développement du pays.
L’art, selon ses responsables, est aussi un instrument de cohésion sociale et un moyen efficace de lutter contre le chômage et l’exclusion. En unissant leurs forces, le Minjec et la Fondation ABB & Happy ouvrent la voie à une nouvelle dynamique qui pourrait impulser un véritable renouveau du cinéma et du théâtre camerounais.
