Sécher un cours : facile. Trouver une bonne excuse : c’est tout un art. Créativité débordante ou mensonges bien ficelés : les étudiants redoublent d’imagination pour justifier leurs absences.
Il y a deux types d’étudiants. Ceux qui s’installent au premier rang, le regard vissé sur l’enseignant, et ceux qui, au même moment, cherchent désespérément une excuse crédible pour ne pas mettre un pied dans la salle de classe. Dans l’imaginaire collectif, « sécher les cours » rime avec paresse et désinvolture.
Mais, à bien y regarder, l’art de l’absentéisme cache souvent une ingéniosité insoupçonnée. Car pour ne pas aller en cours sans passer pour un dilettante, certains rivalisent d’inventivité, au point de transformer leur fuite en véritable performance. Qui n’a jamais entendu les excuses classiques : « J’étais malade », « J’avais mal au bas ventre », ou encore le mythique « J’avais les nerfs » ? Ces prétextes éculés n’impressionnent plus personne, encore moins les professeurs blasés.
Désormais, la tendance est à l’originalité. Les étudiants de la nouvelle génération ne se contentent plus d’inventer une toux imaginaire ou de brandir un certificat médical douteux. Ils transforment l’absence en scénario, en mise en scène, parfois même en petite œuvre d’art.
Ce phénomène dit beaucoup de la jeunesse actuelle : connectée, rusée, parfois rebelle, mais toujours inventive. Entre l’audace, l’humour et parfois une pointe de mauvaise foi, les élèves reviennent sur les excuses les plus farfelues qu’ils ont utilisé pour sécher les cours.