Le 11 septembre 2025, Monkam Djossa Michel, nourrisson de 11 mois, est décédé après un examen médical à l’Hôpital Général de Douala (HGD). Sa mère met en cause un surdosage d’anesthésie.
Selon la famille, l’enfant, souffrant de problèmes de santé, a été conduit aux urgences vers 11 heures du matin. Un scanner étant nécessaire, une sédation lui est administrée. Mais la machine connaît une panne et l’examen ne démarre pas. Le temps s’écoule, l’enfant se réveille.
Le personnel décide alors, toujours selon le récit maternel, d’injecter une deuxième dose d’anesthésie moins d’une heure après la première. Peu de temps après, l’état du bébé se dégrade. Transféré au service de réanimation médico-chirurgicale, l’enfant décèdera finalement à 23h10.
Face aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, la direction de l’Hôpital Général a réagi par un communiqué officiel. Elle confirme qu’« une sédation a été jugée nécessaire et réalisée conformément aux protocoles de soins » au cours d’un examen d’IRM cérébrale. Mais elle précise qu’au cours de la procédure, « l’enfant a présenté un malaise » qui a nécessité une prise en charge immédiate.
L’hôpital exprime sa « profonde compassion » et présente ses condoléances à la famille. Le directeur général annonce également qu’« un audit interne est en cours afin de déterminer les circonstances de ce décès ».