Depuis quelques jours, des captures d’écran circulent massivement sur les statuts WhatsApp. On y découvre le récit d’une jeune fille confiant à son amie sa douleur d’avoir cru en l’amour d’un homme qui, après deux ans de relation, s’est envolé pour le Canada en la laissant derrière.
Tout commence en classe de Terminale. La jeune demoiselle se met en couple avec le fameux Tchuente. Jusqu’ici, rien à signaler. L’idylle est vibrante, paisible. Mais les choses se corsent après l’obtention de son baccalauréat. Alors que son père l’encourage à poursuivre ses études à l’étranger, elle refuse. La raison ? Un garçon, « le mâle », comme elle le surnomme.
Tout dans sa vie tourne autour de lui. Même ses études, qu’elle prend à cœur dans l’espoir qu’il vienne un jour « toquer » à la porte de ses parents s’il elle réussit son BTS. Aveuglée, elle renonce même à la proposition de son père de poursuivre ses études au Canada. Le rêve prend très vite fin, elle qui a mis son avenir en hypothèque pour Tchuente, apprend que lui, de son côté a entamé une procédure pour aller à l’étranger. Une procédure qui aboutit positivement.
Son monde s’écroule alors : « Il est parti, il m’a laissée », écrit-elle, se souvenant des larmes versées dans un taxi d’Efoulan jusqu’à Nkozoa, lorsqu’elle a appris la nouvelle. Enjoué par son voyage ou tout simplement convaincu que leur amour n’aurait pas de suite, Tchuente devient distant, et ignore messages et appels. Celle qui était déjà allée jusqu’à coudre des vêtements assortis et trouver les noms de leurs futurs enfants se relève de son illusion.
Brisée et fatiguée de cette situation, elle décide un jour de mettre fin à cette relation. La réponse de son bien-aimé tombe comme un couperet : « Oui c’est mieux, va de l’avant et sois plus ambitieuse. » Un conseil douloureux qu’elle confesse n’avoir jamais oublié. Entre souffrance et résilience, son corps en porte les marques : « Ma tête était devenue grosse et mon corps mince ».
Tombée malade, elle prie pour échapper à une éventuelle grossesse, promettant au Seigneur de se consacrer à autre chose. La prière devient alors son refuge, sa nouvelle force. Finalement, pas de toqué porte. Mais un BTS décroché haut la main. Animé par une promesse illusoire, certes, mais comme le dit l’adage, « c’est un mal pour un bien ».