Ouvert le 14 août 2025, le concours d’entrée en première année du Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) de l’Institut Universitaire de Technologie Fotso Victor de Bandjoun a attiré 2 077 postulants. Tous aspirent à décrocher l’une des 960 places disponibles pour l’année académique 2025-2026.
Huit centres d’examen ont accueilli les candidats à travers le pays. À Bandjoun, le centre principal a regroupé 1668 inscrits, tandis que Yaoundé en comptait 284 et Douala 94. Les autres sites, plus modestes, ont accueilli respectivement 12 candidats à Bertoua, 10 à Garoua, 6 à Ebolowa, 2 à Bamenda et un seul à Buea.
Selon le Directeur de l’IUT-FV, Pr René Tchinda, les épreuves se sont déroulées sans anicroche : « L’appel s’est fait à 7h30 et les premières épreuves ont démarré à 8 heures. Il n’y a pas eu de couac », a-t-il précisé, en ajoutant que toutes les épreuves étaient disponibles en français et en anglais afin de faciliter la participation des candidats des deux systèmes.
Les compositions ont été adaptées aux différentes filières. Les candidats orientés vers les sciences et technologies parmi lesquelles le génie électrique, l’ingénierie biomédicale, l’informatique, les télécommunications, la maintenance industrielle, le génie civil ou encore les énergies renouvelables ont planché tour à tour sur les mathématiques et la physique, deux épreuves de trois heures chacune.
Ceux qui ambitionnent d’intégrer la filière de Gestion des entreprises et des administrations (GEA), unique option en sciences de gestion à ce cycle, ont quant à eux affronté le matin une épreuve de mathématiques générales, probabilités et statistiques, suivie l’après-midi d’une épreuve de culture générale axée sur l’économie et la gestion.
La plupart des candidats rencontrés affichent une détermination sans faille. Entre 17 et 19 ans, ils nourrissent le rêve de devenir ingénieurs ou gestionnaires aguerris. C’est le cas de Suzane Lindsay Matse, 17 ans, bachelière C avec mention « Bien », parfaitement bilingue après un séjour aux États-Unis.
Inscrite pour la filière Génie informatique, elle ambitionne de créer dans cinq ans une entreprise spécialisée dans les solutions digitales pour la santé. Pour elle, l’IUT Fotso Victor reste la porte d’entrée idéale : « Cet établissement a une bonne réputation au Cameroun », confie-t-elle.
Après cette session dédiée au DUT, l’IUT-Fotso Victor se prépare déjà pour le concours du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) prévu le 22 août prochain, qui mettra en compétition des milliers d’autres candidats pour 660 places disponibles.