Depuis le dépôt de sa candidature à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, ce candidat de 37 ans suscite une vive effervescence chez les jeunes sur les réseaux sociaux, nombreux à voir en lui le visage du renouveau. Le 26 juillet dernier, il a été officiellement retenu parmi les 13 candidats validés par Elections Cameroon.
Après l’officialisation de sa candidature à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, son nom ne cesse d’alimenter les discussions, notamment sur les réseaux sociaux où il suscite autant de curiosité que d’engouement. À 37 ans, S. Iyodi Hiram est le plus jeune des 13 candidats retenus par Elections Cameroon (ELECAM). Son profil atypique intrigue. Son ton, souvent direct et décomplexé, tranche avec les postures traditionnelles des figures politiques plus établies. Le 26 juillet 2025, son nom figure noir sur blanc sur la liste des candidats retenus. C’est l’aboutissement d’un parcours qui a jusque-là échappé aux radars du grand public. Jusqu’ici inconnu des cercles classiques du pouvoir ou de l’opposition institutionnelle, S. Iyodi Hiram incarne ce que certains appellent déjà la « surprise générationnelle » de cette présidentielle. Spécialiste des industries et de raffinage, activiste civique de la première heure, il revendique une proximité avec les préoccupations des jeunes et des laissés-pour-compte du système.
Dans ses premières déclarations publiques, il martèle un discours de rupture : lutte contre la corruption, réforme de l’éducation, transparence budgétaire, décentralisation effective.Son programme bâti sur les 12 clés pour libérer le Cameroun, mise sur les mots-clés de « croissance économique », d’« éducation » et de « justice sociale ». Pour lui, l’heure est venue de « tourner la page d’une gouvernance sclérosée et d’ouvrir un nouveau chapitre avec une génération connectée à la réalité du monde ». S’il est encore trop tôt pour mesurer son véritable poids électoral, S. Iyodi Hiram bénéficie d’une dynamique digitale solide.Sa stratégie de communication repose largement sur les plateformes numériques, où il multiplie vidéos, lives interactifs et messages courts, ciblant une jeunesse souvent absente des urnes, mais très présente sur les réseaux. Ses détracteurs lui reprochent son manque d’expérience dans la gestion publique.
Lui rétorque que « l’expérience, c’est aussi savoir écouter, comprendre les enjeux contemporains, et surtout, agir avec sincérité ». Il refuse les étiquettes partisanes classiques et se présente comme le candidat d’un renouveau citoyen.Le 12 octobre prochain, il tentera de transformer cet élan numérique en suffrages réels. Pour l’instant, il aura réussi un premier pari : faire parler de lui, et s’imposer comme le visage d’une jeunesse qui ne veut plus attendre.